vendredi 15 mars 2013

Les médias et la vie privée



    Monologue : La frontière de la vie privée d’une personnalité du cinéma.




Greta Garbo


Eh, vous là-bas, vous m’écoutez ? Écoutez- moi, mes imbéciles. Je ne sais pas si vous êtes  là ou pas, je m’en fous ! Je suis ici. Seule. Je suis ici fermée, il y a une semaine, dans cette chambre sans fenêtres. Isolée dans le monde, parce que j’en ai assez de ces invasions, de ces mensonges et des « flashes » dans ma fenêtre. Je ne mange pas, je ne respire pas. Je n’ai même pas la liberté de penser, de réfléchir…. J’écoute les clics des machines partout. J’en ai assez, mille fois assez ! Je me suis fatiguée de faire croire que ce n’était pas moi.
Vous êtes sur ce côté de la porte ? Alors, écoutez-moi : Je préfère ne pas voir la lumière du soleil à vous faire face. Je suis  fatiguée de ces invasions à ma vie privée. Vous,  vous n'avez aucune notion de la frontière entre la vie privée et la vie publique. Vous violez  ma vie de façon permanente.
À mon avis, le premier rôle les médias est informer. A travers différents acteurs, ils nous informent sur l’actualité, mais plus encore, ils commentent et donnent leur avis sur les événements et sur les informations de notre vie sociale, politique, économique et culturelle. Cependant, ces moyens de communication a travers des images et des évènements choquants ont le principal objectif d’attirer l’attention en jouant sur l’émotionnel et le  sensationnel et au même temps ils manipulent et influencent le comportement  et la manière de penser de l’individu, qui tend à s’identifier au public. Cette situation est incorrecte, toutefois, ils continuent à utiliser toujours la manipulation comme une forme d’attraction et de sensibilisation.
Oui, mon nom est Greta Garbo, la célèbre, la belle, la séductrice, la « diva », la star de cinéma. C’est moi ! C’est moi et je suis fatiguée  que les médias et vous tous se mettent dans ma vie.  Vous m’avez attribué une autre passion et, toutefois, vous  ne savez rien de moi. Vous avez violé ma vie privée et vous m’accusez d’être androgène (aujourd’hui homme et demain femme). Mais, je ne me cache pas et j’assume la vie d’une femme normale. C’est moi ! Je suis libre d’aimer, de vivre et d’être moi-même (authentique et vraie). Arrêtez de me poursuivre ! Je ne me cache pas ! Je ne me cache que de vous ! Je fuis parce que je suis une femme libre. Libre d’être et libre de vivre. 

Travail elaboré par: Beatriz Vieira, Nº2, Année: 11º, Classe: 09


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